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1.
Revue du Rhumatisme ; 89:A274-A274, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182808

ABSTRACT

Les programmes d'éducation thérapeutique (ETP) ont pour objectif de rendre le patient plus autonome en permettant une acquisition des connaissances cognitives, pratiques et comportementales, afin de savoir gérer au mieux sa maladie. Le but de cette étude était d'évaluer l'efficacité d'un ETP sur les connaissances et les compétences de sécurité des patients atteints de PR sous biothérapie et d'évaluer son efficacité sur l'activité et la qualité de vie. Il s'agit d'un essai clinique randomisé ouvert à deux bras dont chacun va comprendre 70 patients PR sous biologiques. 80 patients ont été inclus jusqu'au M6 dont 40 patients ont reçu des séances ETP individuelles ou de groupe. Les outils pédagogiques utilisées au cours de ses séances étaient des vidéos capsules, des jeux de carte, jeux de société type BioQuiz (version marocaine) permettant aux patients l'acquisition des compétences d'auto-soins, de sécurité et d'adaptation. Le critère de jugement principal était l'évaluation de compétences de sécurité par le Biosecure dans sa version marocaine. Le critère de jugement secondaire était l'évaluation de l'activité de la maladie par le DAS28-VS, le retentissement sur la qualité de vie par le score HAQ et le HAD. L'évaluation de ses différents scores a été prévue à M0, M3, M6 et M12.Nous disposons actuellement des données à M0 et M6. La comparaison entre les deux groupes ETP et non ETP a été effectuée grâce à des tests statistiques de comparaison avec un seuil de significativité fixé à p < 0,05. À M6, l'âge moyen du groupe ETP était de 49 ± 11 ans vs 54 ± 9 ans dans le groupe non-ETP. À M6, dans le groupe ETP 82,5 % avaient moins de recours aux corticoïdes contre 0 cas dans le groupe contrôle. L'arrêt des CsDMARDS a été noté chez seulement 10 % dans le groupe ETP contre 75 % dans le groupe non ETP. Le score Biosecure a progressé chez les patients du groupe ETP entre M0 33[19,5 ;48] et M6 56 [42 ;69] avec p < 0,001, contrairement au groupe contrôle qui avait un score Biosecure de 16 [10 ;20] à M0 vs 14 [11 ;20] à M6 ;p < 0,001. Le groupe ETP a amélioré ses scores d'activité et de qualité de vie entre M0 et M6 : DAS28VS (4,96 ± 0,71 à M0 vs 4,10 ± 0,38 à M6) HAD (11,8 ± 1,84 àM0 vs 8,42 ± 1,28 à M6), HAQ (0,86 à M0 vs 0,5 à M6) ;p < 0,001. À M6, les patients du groupe ETP ont eu plus de recours à la vaccination contre la covid-19 par rapport au groupe contrôle 95 % vs 70,5 % avec p < 0,001. Dans notre travail, le score Biosecure a progressé dans le groupe ETP entre M0 et M6. Une amélioration des scores de la qualité de vie (HAQ et HAD) et une diminution de l'activité de la maladie DAS28-VS ont été notées. Ceci pourrait refléter l'impact de l'ETP sur la prise en charge de la PR dans sa globalité ;ce qui rejoint les résultats des autres études. L'ETP semble améliorer les connaissances et les compétences de sécurité des patients atteints de PR sous biothérapie et par conséquent une diminution de l'activité de la maladie et une amélioration de la qualité de vie. (French) [ FROM AUTHOR]

2.
Revue du Rhumatisme ; 89:A209-A209, 2022.
Article in French | Academic Search Complete | ID: covidwho-2182798

ABSTRACT

Le rituximab (RTX) est indiqué dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde à la dose de 2 × 1000 mg ou 2 × 500 mg. Au Maroc, il est proposé en première ligne dans la prise en charge thérapeutique de la polyarthrite rhumatoïde. Plusieurs petites études non contrôlées suggèrent qu'un retraitement à une dose plus faible de RTX conduirait également à une bonne réponse thérapeutique. Cependant, l'effet d'une telle dose de RTX n'a pas été étudié en utilisant un essai de conception et de dimensions appropriées. L'objectif principal de cette étude est de comparer l'efficacité d'un retraitement avec RTX à la dose de 1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg ou 2 × 500 mg chez les patients suivis pour polyarthrite rhumatoïde actives réfractaires au CsDmards et/ou bDmards. L'objectif secondaire est d'évaluer la tolérance surtout au cour de la pandémie COVID-19. C'est un essai clinique randomisé en double aveugle, avec une durée de suivi de 12 mois, à trois bras : bras A (RTX 500 mg à j0), bras B (RTX 1 g à j0) et bras C (RTX 500 mg à j0 et 500 mg à j15). Des adultes (âgés de ≥ 18 ans) atteints de polyarthrite rhumatoïde active ayant bien répondu à au moins 1 cycle de RTX, avec un délai maximum de 2 ans par rapport au dernier cycle, ont été randomisés pour recevoir l'un des trois schémas thérapeutiques. Les données sociodémographiques, cliniques et paracliniques ont été recueillies. Le critère de jugement principal était l'évaluation de l'efficacité par le DAS 28 CRP à 6 mois. Les autres critères de jugement secondaires sont l'évaluation de l'efficacité par le DAS 28 CRP à 4,9 et 12 mois et le Δ DAS28-CRP entre les visites. L'évaluation de la tolérance par la survenue d'effets indésirables, ainsi que le coût. Nous disposons des données préliminaires à 6 mois. Le seuil de significativité a été fixé à p < 0,05. Quarante-deux patients avec une polyarthrite rhumatoïde ont été inclus avec prédominance féminine (95,2 %). L'âge moyen était de 54,69 ± 11,58 ans et la durée moyenne d'évolution était de 15,50 [2–48] ans. Tous les patients avaient une forme séropositive, 35 (83,3 %) recevaient de la corticothérapie et 27 (64,3 %) étaient sous méthotrexate. Trente-sept (88,1 %) patients ont été vacciné contre la COVID-19 avant le retraitement par RTX. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit du RTX à la dose 2 × 500 mg (n = 18), 1 × 1000 mg (n = 11) ou 1 × 500 mg (n = 13). Après 6 mois de suivi, le DAS28-CRP était plus bas dans le groupe 2 × 500 mg par rapport au groupes 1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg (2,52 ± 1,29, 2,89 ± 1,66 et 3,28 ± 1,79 respectivement). Le bras 2 × 500 mg avait plus d'effets indésirables (1 décès, 1 réaction anaphylactique) par rapport 2 autres bras. Les premiers résultats de cette étude suggèrent que le retraitement par RTX à faible dose (1 × 500 mg ou 1 × 1000 mg) est aussi efficace que la dose standard (2 × 500 mg) chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, avec moins d'effets secondaires. (French) [ FROM AUTHOR]

3.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A232-A233, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2170215

ABSTRACT

Introduction Depuis le début de l'année 2020, la pandémie de SARS-Cov-2 a bouleversé l'organisation des systèmes de soin à l'échelle mondiale. Notre objectif était d'évaluer l'impact de cette pandémie sur la prise en charge des arthrites septiques au sein d'un service de rhumatologie tertiaire. Matériels et méthodes C'était une étude rétrospective descriptive monocentrique, ayant inclus des patients hospitalisés pour arthrite septique entre janvier 2018 et décembre 2021, et dont le diagnostic a été retenu après identification du germe ou selon des critères de présomption. Notre population était devisée en deux groupes : G1 : patients hospitalisés après l'ère de COVID-19 (2020–2021) ;et G2 : patients hospitalisés lors d'une période similaire avant l'ère de COVID-19 (2018–2019). Chez les deux groupes, la prévalence des arthrites septiques a été calculée pour le nombre d'hospitalisations, les caractéristiques sociodémographiques, les facteurs de risque, ainsi que les données cliniques, paracliniques et thérapeutiques ont été recueillies. Le statut COVID-19 a été noté chez le G1. Résultats Vingt-deux patients ont été recrutés : G1(n = 15), G2(n = 7). La prévalence des arthrites septiques était respectivement de 0,77 % et 0,36 %. L'âge moyen était respectivement de 54,6 ± 12.25 ans et 54,29 ± 21,81 ans. Le diabète était retrouvé chez 67,7 % dans le G1 et 28,6 % dans le G2. Lors de la pandémie, une arthropathie préexistante et le recours à une corticothérapie orale étaient notés chez 53,3 % et 28,6 % des patients du G1 versus 28,6 % et 14,3 % chez le G2. Le délai diagnostique et le recours à une antibiothérapie préalable était plus important dans le G1 : 14,08 [7–30] j versus : 6,5 [3,25–19,25] j, et 46,7 % versus 14,3 %. Le genou était la localisation la plus fréquente dans les deux groupes. D'autres articulations ont été concernées chez G1 : épaule (n = 3), coxofémorale (n = 1) et sacro-iliaque (n = 1). Le germe le plus fréquent était le staphylocoque aureus. La CRP à l'admission était plus importante chez le G1 : (250,08 ± 106,69 versus 150,58 ± 48,56). La durée d'hospitalisation et la durée d'antibiothérapie en G1 et G2 étaient respectivement de 26,07 ± 9,12j versus 27,43 ± 10,87j et 50 ± 10j versus 48 ± 25,79j. 33,3 % des patients du G1 avaient reçu leur vaccination contre la COVID-19, en revanche, aucune infection récente par le SARS-Cov2 n'a été noté avant l'hospitalisation. Au cours de la pandémie, le recours à une synovectomie a été constaté chez trois patients, dont un a été également transféré en réanimation pour choc septique (deux parmi ces trois sont suivis pour une polyarthrite rhumatoïde, dont un seul patient n'a jamais été vacciné contre la COVID-19). Conclusion Lors de la pandémie, la prévalence des arthrites septiques dans notre service était plus élevée et le délai diagnostic était plus long avec un recours plus important à une antibiothérapie préalable. La durée d'hospitalisation n'a pas été impacté, cependant, des localisations atypiques, un recours à la synovectomie et à la réanimation ont été notés. Ces résultats suggèrent une altération du circuit de soins lors de la pandémie avec une difficulté d'accès au spécialiste, ainsi qu'un probable retentissement du confinement sur l'immunité des patients. Des études à grandes échelles sont nécessaires pour confirmer ces résultats.

4.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A133-A134, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2168459

ABSTRACT

Introduction L'objectif de ce travail était de déterminer la prévalence du coronavirus 2 du syndrome respiratoire aigu sévère (SARS-CoV-2) 2019 (COVID-19) chez les patients adultes atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques traités par biothérapies. Matériels et méthodes Les données ont été recueillies à partir du registre RBSMR, un registre historico-prospectif multicentrique de patients adultes (> 18 ans) ayant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une spondyloarthrite (SpA), traités par des médicaments biologiques dans les 10 services universitaires de rhumatologie du Maroc. Les patients ont été évalués tous les six mois et chaque fois qu'ils subissaient un événement indésirable ou un changement de traitement, avec un suivi programmé de 3 ans. Un questionnaire électronique a été complété à chaque visite par l'investigateur. L'inclusion a débuté en juin 2017 et s'est terminée en janvier 2019, date du premier gel de la base de données. Résultats Le nombre de patients inclus était de 441, dont 419 patients validés. 225 patients étaient atteints de PR et 194 étaient atteints de spondylarthrite. L'âge moyen des patients suivis pour PR était de 51,9 ± 11,3 ans, dont 197 femmes (87,1 %). La durée moyenne de la maladie était de 11,8 ± 8,3 ans et la durée médiane du traitement était de 125 semaines dont 42 % en initiation. L'âge moyen des patients ayant une SpA était de 40,4 ± 13,8 ans, 123 patients étaient des hommes (63,4 %), la durée médiane du traitement biologique en cours était de 84 semaines. Dix patients (2,38 %) ont été touchés par le COVID-19, dont 5 suivis pour PR et 5 pour SpA. La prévalence du COVID-19 chez les patients atteints de PR était de 2,2 % et de 2,6 % chez les patients atteints de SpA. Chez les patients suivis pour PR ayant été testés positifs au COVID 19, l'âge moyen était de 51,2 ± 7,56 ans, tous de sexe féminin, aucune n'était tabagique, 3 patients (60 %) étais sous rituximab, 1 sous tocilizumab et 1 sous infliximab. 2 patients (40 %) étaient sous CsDMARDs concomitant ;MTX 15 mg/s. Quatre patients (80 %) étaient sous corticothérapie à des doses allant de 5–10 mg équivalent de prédnisone/jour. Chez les patients suivis pour spondylarthrite touchés par le COVID-19, l'âge moyen était de 50,40 ± 19,16 ans, le sex-ratio H/F était de 0,66, aucun patient n'était tabagique, 2 patients (40 %) étaient sous etanercept, 2 (40 %) sous adalimumab et 1 patient sous secukinumab. Deux (40 %) patients étaient sous CsDMARDs concomitant ;Sulfasalazine 2 g/j. Trois patients (60 %) étaient sous corticothérapie à des doses allant de 5–15 mg équivalent de prédnisone/j. Discussion La prévalence du COVID-19 au sein de la population suivie pour un rhumatisme inflammatoire chronique sous biothérapie était faible, cela étant probablement dû à la prudence de ces patients quant aux mesures préventives contre le COVID-19 (gestes barrières, isolement social) compte tenu de leur immunosuppression. Conclusion Les données relatives à la prévalence et au risque de COVID-19 chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques traités par biothérapies sont encore rares mais rassurantes, d'où l'intérêt d'encourager ces patients à poursuivre leur traitement tout en respectant les mesures de prévention et de protection contre le COVID-19.

5.
Revue du rhumatisme (Ed francaise : 1993) ; 89(6):A259-A259, 2022.
Article in French | EuropePMC | ID: covidwho-2168158

ABSTRACT

Introduction Le Maroc a été le premier pays d'Afrique à lancer la campagne de vaccination contre le COVID-19. La vaccination des sujets immunodéprimés a été recommandée dès le début par la Société marocaine de rhumatologie. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer le taux de vaccination des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde deux ans après le début de la pandémie. L'objectif secondaire était d'étudier les facteurs associés à la vaccination. Matériels et méthodes Il s'agissait d'une étude transversale monocentrique de 3 mois du 31.05.22 au 31.08.22, incluant les patients dont l'âge était supérieur à 18 ans, suivis pour une polyarthrite rhumatoïde selon les critères ACR/EULAR 2009. Le recueil de données sociodémographiques, comorbidités et caractéristiques de la maladie a été recueilli à l'aide d'un questionnaire par le médecin traitant au moment de la consultation. L'analyse statistique a été réalisée à l'aide du logiciel JAMOVI. Résultats L'étude a inclus 73 patients dont 82,2 % de femmes. L'âge moyen était de 57 ± 11 ans, avec une médiane d'évolution de la maladie de 8 ans. Cinquante-huit patients (80,6 %) étaient vaccinés contre le COVID-19. Huit patients (11,1 %) ont été atteints de COVID-19. Parmi les patients vaccinés, 30 (51,7 %) étaient analphabètes, 8 patients (13,8 %) avaient un niveau d'études primaire, 11 (19 %) un niveau d'études secondaire et 9 (15,5 %) un niveau d'étude supérieur. Cinquante-trois (91,4 %) patients avaient déjà pris ou étaient sous corticoïdes, 8 patients (14,3 %) avaient un antécédent de tuberculose, 10 patients (17,5 %) avaient une pneumopathie interstitielle diffuse dépistée systématiquement sur une TDM thoracique, 26 patients (45,6 %) ont bénéficié d'une vaccination antipneumococcique (p = 0,24), et 21 (36,2 %) ont bénéficié d'une vaccination antigrippale. Quinze patients (25,8 %) étaient sous anti-TNF alpha, 25 patients (43,1 %) étaient sous rituximab, 6 patients (10,3 %) étaient sous tocilizumab, 4 patients (6,9 %) étaient sous méthotrexate, 1 patient (1,7 %) était sous léflunomide, 1 patient (1,7 %) était sous salazopyrine, 2 patients (3,4 %) étaient sous associations de csDMARD et 4 patients (6,9 %) n'étaient sous aucun traitement de fond. Seul le niveau d'éducation était différent de façon statistiquement significative entre les vaccinés et les non vaccinés (p = 0,06). Conclusion Dans cette étude, près de 80 % des patients étaient vaccinés. Des études complémentaires seraient nécessaires pour élaborer des programmes de sensibilisation adaptés à chaque population.

6.
Investigative Ophthalmology and Visual Science ; 63(7):4241-A0169, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2057566

ABSTRACT

Purpose : The COVID-19 pandemic led to disrupted corneal supply to countries tributary to foreign eye bank donations. The authors carried out the first retrospective, observational study to assess the impact of the pandemic on corneal tissue supply and quality in Morocco, by comparing the surgical patterns during the pre-pandemic time and the first year of the pandemic at the only tertiary eye center performing keratoplasty in Morocco. Methods : A retrospective analysis comparing the years 2019 and 2020 ( January 1st to December 31st) was performed based on electronic health records database from the department of Ophthalmology at Cheikh Zaid International Hospital.Quantitative analysis evaluated the numbers of keratoplasties performed, the number procedures for therapeutic or tectonic purposes, the numbers of delivered corneal tissue, numbers of patients on the waiting list. Quality assessment of the grafts was based on the mean endothelial cell density count provided by the supplier, prior to corneal surgery. The comparison was based on a Chi2 test with p<0.05 considered statistically significant. Statistical study was performed using Jamovi (The Jamovi project2021,Version 1.6[Computer Software]) Results : Out of a total of 345 patients registered on the corneal transplant list on 2019, 252 patients underwent keratoplasty (73%) with 4,4 % for tectonic or therapeutic purposes, whereas out of 507 patients on the list on 2020, 160 received keratoplasty (31,55%) with 13,7% in a context of emergency. The waiting list grew from 293 patients in 2019 to 453 in 2020 marking an increase of 21,4 %. A statistically significant decrease in the number of corneal tissue received at our center was noted, with a mean of 4,8 (+/-4,23) per week in 2019 and 2,9 (+/-3,02) per week in 2020 (p=0,02).All corneal tissue was exclusively provided by three US eye banks. Mean endothelial cell density count prior to surgery was not statistically different between 2019 ( 2699 c/mm2 +-255) and 2020 ( 2668 c/mm2266),(p= 0,22). Conclusions : These results reflect the imbalance between corneal demand and supply creating a disruption of the corneal tissue chain in Morocco. Given the exceptional activity of the local Eye bank of Morocco due to numerous challenges, and the scarcity of centers that perform keratoplasty, Morocco witnesses a gap between corneal blindness and access to keratoplasty which was further enlarged during the pandemic.

7.
Annals of the Rheumatic Diseases ; 81:1639, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-2009111

ABSTRACT

Background: Glucocorticoid (GC) use is well established in the treatment of rheumatics diseases, particularly rheumatoid arthritis (RA). The use of low dose GC has been endorsed by EULAR recommendations for the management of rheumatic and musculoskeletal diseases even if in the context of SARS-CoV-2, but long-term use is generally discouraged. Objectives: To estimate the prevalence of glucocorticosteroids induced osteoporosis (GIOP) on bone mineral density (BMD) in African adult patients with infammatory rheumatic diseases. Methods: For this systematic review and meta-analysis, PubMed, Google Scholar, Scopus and African index medicus were systematically searched up to December 2020 without language restrictions. We included studies as follows: population-based or hospital-based study, study with sufficient information to estimate the prevalence of GIOP and osteoporotic fractures in African patients with rheumatic disease. Searches were limited to peer-reviewed full text articles. A standardized data extraction form was used to collect information from eligible studies. A random-effects meta-analysis was conducted to obtain the pooled prevalence of GIOP in these studies. The meta-analysis was strati-fed by geographical region. The study is registered with PROSPERO, number CRD42021256252. Results: Our search identifed 8571 studies, of which 8 studies were included in the systematic review from only four African countries and 7 studies in the meta-analysis. The pooled prevalence of osteoporotic fractures in our study was 47.7% (95% CI 32.9-62.8) with 52.2% (95% CI 36.5-67.6) in North Africa and 15.4% (95% 1.9-45.4%) in South Africa (SA). There was no evidence of publication bias, although heterogeneity was high (p=0.018). There was no data from sub-Saharan Africa apart from the two studies from SA. Conclusion: The overall prevalence of GIOP in African adult patients with infam-matory rheumatic diseases was high at 47.7% (95% CI 32.9-62.8). Meta-analysis calculation revealed patient geographic origin as possible confounding factors of the proportion outcomes and further studies are required.

9.
Revue du Rhumatisme ; 88:A320, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1537061

ABSTRACT

Introduction Les premiers vaccins contre la COVID-19 ont été autorisés pour utilisation en décembre 2020. Cependant, leur acceptabilité reste controversée. Les objectifs de cette étude étaient d’estimer l’acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 chez les patients atteints de maladies rhumatismales chroniques et les professionnels de santé, et d’évaluer les facteurs associés à cette acceptabilité. Patients et méthodes L’étude ARCOVAX (Etude de la Ligue Arabe des Associations pour la Rhumatologie [ArLAR] sur la vaccination contre la COVID-19) a utilisé un questionnaire anonyme en ligne adapté de l’étude VAXICOV [1], traduit en arabe par les auteurs et validé par le comité scientifique de l’ArLAR. L’enquête a été diffusée en ligne en trois langues : arabe, anglais et français entre le 13 avril et le 11 mai 2021, à travers les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Messenger), des associations de patients, des courriels envoyés de la part de l’ArLAR et du groupe AAAA (Arab Adult Arthritis Awareness), des messages WhatsApp aux patients et aux médecins, et des invitations aux patients en utilisant un code QR affiché dans la salle d’attente. L’acceptabilité a été définie par : les participants déjà vaccinés ou désireux de se faire vacciner ;la non-acceptabilité a été définie par : les participants indécis ou refusant de se faire vacciner. Les données démographiques et de la maladie, les perceptions concernant les vaccins contre la COVID-19 ont été recueillies. Les facteurs associés à l’acceptabilité ont été analysés par deux modèles de régression logistique distincts pour les patients et les professionnels de santé. Résultats L’analyse a inclus 3176 participants de 19 pays Arabes (1594 patients et 1517 professionnels de santé). L’âge moyen des patients était de 39 ans, 73 % étaient des femmes et 18 % avaient une éducation universitaire. Vingt-neuf pour cent des patients étaient déjà vaccinés, contre 59 % des professionnels de santé. L’acceptabilité était significativement plus faible chez les patients (63 %) par rapport aux professionnels de santé (81 %), p<0,001, et restait significativement plus faible en incluant uniquement les participants non vaccinés (48 % versus 55 %, p=0,006). Parmi les patients non vaccinés, 57 % des indécis et 40 % de ceux qui refusaient le vaccin seraient prêts à se faire vacciner si cela était recommandé par leur médecin. Chez les patients et les professionnels de santé, l’acceptabilité était associée à un produit intérieur brut du pays plus élevé, à la perception qu’il est important d’être personnellement vacciné, à une vaccination antigrippale antérieure, à la peur de la COVID-19 et à des niveaux d’inquiétude plus faibles concernant les effets secondaires des vaccins. Conclusion L’acceptabilité de la vaccination contre la COVID-19 reste sous-optimale chez les patients (63 %) et les professionnels de santé (81 %). Toutefois, cette acceptabilité pourrait être considérablement améliorée si le vaccin était recommandé par le médecin traitant. Tenir compte des principaux déterminants de l’acceptabilité, à savoir les perceptions vis-à-vis de la vaccination en général et les inquiétudes concernant les effets secondaires des vaccins, pourrait permettre d’optimiser la couverture vaccinale chez les patients et les professionnels de santé.

11.
Revue du Rhumatisme ; 87:A285-A286, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947416

ABSTRACT

Introduction À ce jour, les informations sur l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie et sur les rhumatologues sont limitées. L’objectif principal de l’étude était d’évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer l’attitude des rhumatologues envers la télémédecine et de recueillir des propositions pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région arabe. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale électronique. Un questionnaire en ligne a été conçu par un groupe de travail de la Ligue arabe des associations de rhumatologie (ArLAR) et validé par le comité scientifique de l’ArLAR en anglais et en français. Le questionnaire a été diffusé par e-mail et sur les réseaux sociaux aux rhumatologues des 15 pays de l’ArLAR. Il comprenait 19 questions portant sur les caractéristiques démographiques, l’impact de la pandémie sur les activités (en pourcentage, où 100 % correspond à une suspension complète des activités), l’attitude envers la télémédecine, et deux questions ouvertes sur les besoins non satisfaits dans la pratique de la rhumatologie. L’analyse descriptive de l’ensemble des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur la pratique rhumatologique ont été réalisés. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Entre le 9 et le 24 mai 2020, 858 rhumatologues ont été inclus dans l’analyse (27,3 % des rhumatologues inscrits dans les pays de l’ArLAR), 37 % étaient âgés entre 35 et 44 ans, 60 % étaient des femmes et 48 % travaillaient dans le secteur privé. L’impact de la pandémie COVID-19 sur la pratique de la rhumatologie était significatif, avec une diminution de 69 % de l’hospitalisation conventionnelle, de 65 % de l’activité de consultation externe, de 56 % des hospitalisations de jour dans les centres de perfusion et de 43 % des revenus. Un impact plus élevé sur l’activité clinique était associé à la région (l’impact le plus faible étant au Levant [53 %]), à une faible utilisation de la télémédecine et à l’impact sur le revenu. L’impact sur l’activité clinique était aussi négativement associé au travail dans le secteur privé (en comparaison avec le secteur public et les hôpitaux universitaires, OR : 0,48 [IC95 % : 0,29–0,78]). La télémédecine a été utilisée dans 70 % des cas, mais principalement sous forme de contacts téléphoniques et d’e-mails, et n’a été remboursée que dans 12 % des cas. L’impact mental lié au stress causé par la pandémie COVID-19 a été rapporté chez 77 % des répondants (mineur dans 60,4 %, majeur dans 16,7 % des cas).Quinze rhumatologues (1,8 %) ont été personnellement infectés par le virus. Les participants ont signalé 156 cas de COVID-19 parmi leurs patients, dont 22 % sont décédés. Les besoins non satisfaits les plus cités étaient : l’accès aux médicaments et à une plateforme de télémédecine. Conclusion La pandémie COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur la pratique de la rhumatologie dans les pays arabes, entravant l’accès des patients aux soins et aux traitements, ce qui pourrait avoir un retentissement négatif significatif sur le contrôle de l’activité des rhumatismes chroniques. En conséquence, un meilleur accès aux traitements et aux plateformes de télémédecine serait recommandé pour améliorer la pratique de la rhumatologie dans la région.

12.
Revue du Rhumatisme ; 87:A13, 2020.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-947401

ABSTRACT

Introduction Évaluer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’accès aux soins en rhumatologie pour les patients atteints de maladies rhumatismales chroniques dans les pays arabes. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude observationnelle transversale en ligne. Un questionnaire en ligne a été conçu par le groupe arabe de sensibilisation aux rhumatismes inflammatoires de l’adulte (AAAA), composé de 16 rhumatologues représentant les pays de la Ligue Arabe des Associations de Rhumatologie (ArLAR), et a été validé par le comité scientifique de l’ArLAR. Le questionnaire a été diffusé à travers les réseaux sociaux et les canaux des associations de patients entre le 8 et le 22 mai 2020. Le recueil des données a été effectué de façon anonyme. Le questionnaire comprenait : les caractéristiques socio-démographiques des patients, leur vécu face à la COVID19 et son impact sur leur prise en charge. L’analyse descriptive des caractéristiques a été effectuée en effectifs et pourcentage. Une analyse univariée puis multivariée concernant l’étude de l’impact de la COVID19 sur les patients ont été réalisées. L’analyse statistique a été réalisée à l’aide du logiciel SPSS. Un p<0,05 était considéré comme statistiquement significatif. Résultats Cette étude a inclus 2163 patients ;72 % étaient des femmes ;l’âge moyen était de 40 ans (DS 11,9). Les régions du Levant, du Golfe et de l’Afrique du Nord ont été représentées de façon égale dans cet échantillon. La pandémie de la COVID-19 a eu un impact négatif significatif sur le nombre de visites en rhumatologie dans 82 % des cas, avec, dans 27 % de cas, une impossibilité de contacter le rhumatologue. L’impact sur l’accès à l’hydroxychloroquine (HCQ) était également significatif (47 % des cas), ainsi que sur la disponibilité et la persistance des autres traitements chroniques (arrêt partiel ou complet dans 28 %). L’impact négatif sur les consultations en rhumatologie était associé au sexe féminin, au pays de résidence, à la non-persistance des traitements, au confinement dû à la COVID-19 et à l’impact sur la santé mentale. En effet, cette pandémie a eu un impact sur la santé mentale chez 73 % des participants (impact mineur dans 48 %, majeur dans 25 %). L’impact sur la santé mentale était associé au pays de résidence, à la perturbation des visites chez le rhumatologue, à la persistance des traitements, à la diminution de l’accès à l’HCQ, à l’infection personnelle par le SRAS-CoV-2, au confinement dû au COVID-19 et à l’impact négatif sur le revenu. Soixante et un patients (2,8 %) ont déclaré qu’ils avaient souffert eux même d’une infection par la COVID-19, 5 % ont déclaré qu’un proche était infecté et 47 % étaient en auto-isolement à cause de la pandémie COVID-19. Interrogés sur leur attitude à l’égard de la télémédecine, 98,8 % ont déclaré qu’ils accepteraient une téléconsultation (50 % via Internet et 48,8 % via un contact téléphonique). Conclusion Notre étude a permis de mettre en évidence les conséquences délétères de la pandémie de la COVID-19 sur la continuité des soins en rhumatologie, la persistance des traitements chroniques et la santé mentale des patients ;tous ces éléments étant des facteurs prédictifs clés du pronostic de la maladie. Par conséquent, un plan d’action, comprenant la mise en place d’une plateforme de télémédecine, la garantie de la disponibilité des traitements chroniques et la promotion de l’adhésion thérapeutique par les canaux de communication appropriés, serait fortement recommandé.

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